Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a quitté la salle en plein débat, déclenchant une onde de choc au sein du Parlement européen. Cette scène incroyable a eu lieu à Strasbourg alors que la légitimité de la Commission est mise en péril par un rare mouvement de défiance, avec deux motions de censure déposées contre l’ensemble de l’institution.

Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a saisi l’occasion pour porter des accusations cinglantes contre Von der Leyen, remettant en question la transparence et l’intégrité de la Commission. “Comment pouvons-nous parler de confiance quand la fondation de cette institution est bâtie sur des mensonges et de la corruption ?”, a-til lancé, provoquant des murmures d’horreur parmi les députés.

Orban a évoqué le scandale des contrats de vaccins avec Pfizer, accusant la présidente d’avoir contourné les États membres pour signer des accords secrets qui ont laissé les contribuables européens payer pour des doses désormais inutilisées. “Qui a profité de ces accords, Madame la Présidente ?”, a-t-il demandé, piquant au vif l’auditoire.
Il a ensuite dénoncé la transition écologique, la qualifiant de “système de sabotage économique” qui plonge les citoyens dans la pauvreté, tout en enrichissant une élite. “Vous parlez de protection climatique, mais vous détruisez notre industrie”, a-til averti. Orban a également critiqué le silence de la Commission face à la crise humanitaire à Gaza, soulignant l’hypocrisie de l’Union européenne.

La tension dans la salle a atteint son paroxysme lorsque la présidente, visiblement sous pression, a quitté la chambre après avoir échangé des mots avec ses conseillers. Son départ a été perçu comme une fuite face à la critique, laissant la salle divisée entre applaudissements et huées.
Cet incident a non seulement révélé des fractures au sein de la Commission, mais a également ouvert la voie à des spéculations sur la survie de Von der Leyen. Les motions de censure, autrefois considérées comme improbables, semblent désormais à portée de main. La crédibilité de l’Union européenne est en jeu, et le départ de Von der Leyen pourrait bien marquer un tournant décisif dans l’histoire du projet européen.

Les médias s’enflamment alors que la vidéo de son départ circule sur les réseaux sociaux, illustrant une présidence en crise. Les observateurs se demandent si ce moment marquera le début de la fin pour la Commission von der Leyen, alors que la confiance du public s’effrite et que l’unité européenne est mise à l’épreuve.