CRISE EUROPÉENNE : MELONI EXPOSE MACRON – ORBAN DIT LA “VERITÉ INTERDITE”
Un tremblement de terre secoue les couloirs du pouvoir européen alors que la crise au sein de l’Union européenne s’intensifie. Victor Orban et Georgia Meloni ne se contentent plus de contester des politiques ; ils révèlent les fissures dans le consensus soigneusement construit de l’Europe. En décembre 2023, à Bruxelles, 27 dirigeants se réunissent pour ce qui devrait être une routine : l’approbation de 50 milliards d’euros pour l’Ukraine. Mais Orban, le Premier ministre hongrois, a d’autres plans. Assis seul, les bras croisés, il bloque le processus avec un veto qui fige des milliards dans une impasse bureaucratique.

Ce n’est pas seulement une question d’argent ; Orban soulève une question qui terrifie Bruxelles : que se passe-til lorsque la solidarité européenne entre en conflit avec la souveraineté nationale ? La situation devient explosive alors que l’Italie, sous la direction de Meloni, observe attentivement. Après deux mois de négociations, en février 2024, Meloni réussit l’impossible : Orban lève son veto, mais à un prix. Les dirigeants européens acceptent des revues annuelles et accordent à la Hongrie des mécanismes de supervision sans précédent.

Orban a prouvé qu’un État membre déterminé pouvait obtenir des concessions de l’ensemble de l’Union. Si la Hongrie pouvait redéfinir un paquet de 50 milliards d’euros, que pourrait-elle renégocier d’autre ? Pendant ce temps, un autre drame se joue. Emmanuel Macron propose le déploiement de troupes européennes en Ukraine. Mais Meloni, avec une logique implacable, remet en question cette idée. Avec 1,3 million de soldats russes, combien devrions-nous envoyer ? Sa position est claire : pas de troupes italiennes sans mandat de l’ONU.
Ce défi révèle une fracture plus profonde. Meloni ne s’oppose pas à l’aide à l’Ukraine, mais à l’idée que Bruxelles puisse imposer des engagements aux États membres, peu importe la volonté populaire. 80 % des Italiens s’opposent à l’envoi de troupes, mais Macron semble indifférent. La question fondamentale se pose : l’Union européenne est-elle une confédération de démocraties souveraines ou un projet supranational où Bruxelles dicte la conformité ?
Les événements de décembre 2023, où Orban a bloqué 50 milliards d’euros, ont mis en lumière cette contradiction. Les dirigeants européens, incapables de répondre à la dissidence croissante, cherchent des moyens de contourner les veto plutôt que d’adresser les causes. Orban et Meloni ne détruisent pas l’unité européenne ; ils exposent qu’elle était toujours conditionnelle. L’Union européenne, à 71 ans, doit maintenant faire face à la réalité : sa prétendue unité n’est qu’une performance, et sa démocratie, conditionnelle.
Cette crise révèle un projet construit sur des fondations qui ne peuvent tenir. L’Europe, où rien n’est comme il semble, est confrontée à une question cruciale : peut-elle survivre aux contradictions qu’Orban et Meloni mettent en lumière ? La réponse à cette question pourrait redéfinir l’avenir du continent.